C’est le cas de l’axe qui relie la ville de Ndendé à celle de Ngongo au Congo sur la route économique qui au fil des années est devenu un gigantesque bourbier, alors qu’il constitue une voie de trafic important pour l’économie du pays.
En effet, cet axe fait partie intégrante des corridors de développement économique, d’évacuation et d’échanges de produits agricoles et industriels. C’est par celui-ci que transitent les taxis brousses et commerçants qui assurent le ravitaillement en denrées alimentaires d’une partie du sud du Gabon et même de Libreville en manioc, banane et agrumes venus du Congo. Une position qui au demeurant devait interpeller le gouvernement qui pourtant avait présenté l’entretien de la route comme un axe prioritaire de sa politique.
Un état de détérioration qui contraint les opérateurs économiques à faire un détour et rend difficile ce trajet.
« Dans le passé, ce tronçon se parcourait en 40 minutes. Actuellement tout est incertain. Bourbiers et cratères compliquent la circulation surtout à la moindre averse. La partie la plus abîmée part du village Moukoro à Doussala, dernier village gabonais avant d’entrer en territoire congolais », rapportent nos confrères du site Gabonactu.com.
Par ailleurs, la question de la dégradation des routes, dont la plus emblématique est celle de la Nationale 1 qui devient quasiment une piste de rallye, devrait interpeller les autorités afin que le gouvernement puisse faire non seulement un état des lieux, expliquer les actions entreprises et les moyens déjà utilisés pour y remédier mais aussi apporter des améliorations sur le plan de l’entretien. Gageons que pour le cas de Ndendé-Ngongo, une opération conjointe du Gabon et du Congo permettra son amélioration.
En effet, la route Ndendé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays. Celle-ci rentre dans le cadre des projets du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). L’ambition du NEPAD étant de relier toutes les capitales d’Afrique par des voies de communication entièrement bitumées.