L’annonce a été faite lors de la session plénière de l’organisme de régulation du commerce mondiale du diamant tenue le 15 novembre à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. « Ce résultat est obtenu grâce aux efforts diplomatiques menés par Son Excellence, Professeur Faustin Archange Touadera, président de la République, chef de l’Etat, pour indiquer à tous, l’irréversible volonté politique du gouvernement à rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et à gérer dans la plus grande transparence, les ressources naturelles de la République centrafricaine », précise le communiqué gouvernemental.
La levée totale de la suspension est rendue possible grâce à la résilience de la population qui a adhéré et soutenu les actions du gouvernement. Le gouvernement exhorte par la même occasion « la population centrafricaine d’une part, à se livrer désormais aux activités de l’exploitation du diamant dans toutes les zones minières et d’autre part, à exporter le diamant produit dans le strict respect de la loi minière et des principes du Processus de Kimberley ».
Le 23 mai 2013, le Processus de Kimberley avait suspendu temporairement les exportations du diamant brut de la RCA. La raison était due à l’instabilité politique suite au coup d’Etat du 24 mars 2013, avec les fameux « diamants du sang » issus des zones de conflits. Après le retour à l’ordre constitutionnel à travers l’élection de Faustin Archange Touadera en 2016, le pays a sollicité et obtenu du PK le renforcement du cadre opérationnel mis en place en 2015 pour la reprise des exportations du diamant brut. « Sous le clairvoyant leadership du Professeur Faustin Archange Touadera (…), des efforts techniques et diplomatiques ont permis en 2016, d’obtenir la levée partielle des exportations du diamant en provenance des huit zones de l’Ouest, à savoir les sous-préfectures de Berberati, Boganagone, Boganda, Boda, Carnot, Gadzi, M’Baïki et Nola », relève le communiqué du gouvernement.